Paysans depuis 20 ans au coeur des Pyrénées, nous sommes producteurs fermiers de fromages de vache, de charcuterie et de myrtilles.
La ferme
Nous avons sur l’exploitation des vaches tarines (une des dernières races rustiques présentes en France) à la traite. Les tarentaises présentes à la ferme sont rustiques et se sont très bien adaptées à notre terrain, à notre territoire. Elles permettent d’entretenir ce territoire très escarpé qu’est la montagne pyrénéenne. Le lait est de très grande qualité fromage. Lait que nous transformons sur place en tommes des Pyrénées (recette ancestrale de la vallée) et d’autres recettes de notre création comme la Pichon toma, petit tomme en occitan. Le petit lait récupéré pendant les transformations nous permet d’engraisser des cochons (duroc et piétrain) élevés en plain air afin de les transformer en charcuteries. Dans ce système de production, rien ne se perd et tout est valorisé.
Notre philosophie
Étant dans une démarche locale, insérés dans un territoire rural ou l’exode urbain a fait de nombreux dégâts sur l’activité agricole et fermière au cours du siècle, nous faisons en sorte de maintenir une activité économique dans un secteur géographique déserté. Notre volonté est de faire perdurer cette activité, quelle puisse être reprise par la suite par d’autres. Nous sommes résolument inscris dans le local et le raisonné, l’alimentation de produit de qualité ne devant pas se faire au détriment du porte-feuille du consommateur lambda. Retrouvez nos produits sur les marchés hebdomadaires du village le plus proche, Aspet, et les foires paysannes de notre secteur géographique, ainsi que dans certaines épiceries, petites surfaces et restaurants locaux (retrouvez nos points de vente)
L’amour est dans le pré
Nicolas, parisien pure souche, contre toute attente, s’oriente vers un parcours agricole classique. Après un brevet professionnel en alternance dans l’Aveyran, où il a découvert plusieurs systèmes agricoles différents, il s’est ensuite tourné vers un BTS production animale à Saint-Gaudens, ce qui lui a donné l’occasion de découvrir la haute vallée du Ger où il finira par s’installer plus tard (en 2002).
Céline, de passage dans la région pour rendre une visite amicale, a trouvé son bonheur dans le pré et est tombée amoureuse à la fois du pays et du paysan. Un peu touche-à-tout, elle abandonne sa Bretagne adorée et ses installations culinaires (elle a fait les beaux arts) pour tâter le cul des vaches.